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mardi 23 novembre 2010

Harry Potter et l'Ordre du Phoenix


Harry Potter et l'Ordre du Phoenix (Harry Potter and the Order of the Phoenix)
Réalisateur : David Yates
Compositeur : Nicholas Hooper
Avec : Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson, Gary Oldman,...
Année de sortie : 2007

Bande-Originale :
Mélodie : 7/10
Rythme : 9/10
Technique :  8/10
Rapport au Sujet :  8/10

Note Globale : 8/10

Alors qu'il entame sa cinquième année d'études à Poudlard, Harry Potter découvre que la communauté des sorciers ne semble pas croire au retour de Voldemort. Afin de le maintenir sous surveillance, Fudge impose à Poudlard un nouveau professeur de Défense contre les Forces du Mal, Dolorès Ombrage, chargée de maintenir l'ordre à l'école et de surveiller les faits et gestes de Dumbledore. Prodiguant aux élèves des cours sans grand intérêt, celle qui se fait appeler la Grande Inquisitrice de Poudlard semble également décidée à tout faire pour rabaisser Harry. Entouré de ses amis Ron et Hermione, ce dernier met sur pied un groupe secret, "L'Armée de Dumbledore", pour leur enseigner l'art de la défense contre les forces du Mal et se préparer à la guerre qui s'annonce...

Harry Potter et l'Ordre du Phoenix est le cinquième volet de la longue saga crée par J.K Rowling. Pour cet épisode, David Yates à choisis de collaborer avec Nicholas Hooper, et non plus avec celui qui pourtant, à rendu à sa façon harry potter célèbre en composant le thème du générique : John Williams.
Ce cinquième opus, au niveau musical, à du bon et du mauvais côté. Hooper à choisis d'axer sa baguette d'avantage sur le côté sombre d'Harry et des personnages en général. Au risque de mettre plus en retraits les grandes séquences aux plans larges, et les scènes joyeuses et palpitantes. Après le film on reste sur un goût âpre, on doute, et l'on aurait éventuellement aimé le retour de John Williams ici.

Mais que les choses soit claires, Nicholas Hooper mérite un certain respect. Son travail est creusé, il soigne sa technique, ils nous aident assez à comprendre les sentiments des personnages, en ouvrant grand nos oreilles, on se retrouve ainsi souvent en accord avec ce qu'éprouve Harry ou Hermione voir même Professeur Dumbledore (qui n'est pas à son aise dans le film. Mais je ne dévoilerai pas la suite pour ceux qui ne l'ont pas encore vu)
 Le thème "Fireworks" en français "feu d'artifice" comprenez..la scène dans laquelle, les élèves de Mme Ombrage sont en plein examens et sont perturbés par les frères Wheasley. En effet les deux garnements s'en donne à cœur joie quand il s'agit de faire de l'ombre au professeur Ombrage, en envoyant des fusées magiques qui explosent dans la salle en milliers de couleurs. Les élèves s'évadent, et le cours est voué à l'échec. Ce thème musical donc est plutôt vif, et dynamique. l'air nous trotte dans la tête, même après qu'il se soit achevé. On peut distinguer une allusion à la musique irlandaise, aux scottishes... la musique que nous signe ici, Nicholas Hooper peut d'ailleurs très bien se danser à deux. Les pas accompagnant ainsi les violons un poil farfelus mais sportifs.
C'est un peu en opposition avec le thème qui appartient à Mme Ombrage, intitulé dans la langue de Shakespeare : "Professor Umbridge". Effectivement dans cette mélodie, un musicien avertis pourrait même reconnaitre le style Danny Elfman quand il s'agit de rédiger une partition mystérieuse et assez obscure. Le personnage du film incarné par l'actrice Imelda Staunton est fourbe, méchant, parvenu. Hooper commence donc son thème avec des attaques aiguës de violons qui suivent une mélodie un peu angoissante, floue... sans doute pour imiter la démarche maladroite et un peu pressée de Dolorès Ombrage. Puis l'orchestre se rebelle à son tour et viennent copier les quelques violons attaquants. A noter quelques passages calmes, où l'on entend plutôt des nappes douce et lentes...sans doute le regard discret quand elle guète de loin, cachée dans un coin, ses chérubins de sorciers.

Vous l'aurez compris, Nicholas Hooper nous dresse ici quelques tableaux musicales qui illustrent assez bien ce qui se trouve dans l'imagination de David Yates. Mais la baguette dorée de John Williams aurait surement dessinée une fois de plus, un plus bel arc-en-ciel.


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