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mercredi 17 novembre 2010

Shutter Island




Shutter Island
Réalisateur : Martin Scorsese
Superviseur musique : Robbie Robertson
Avec : Leonardo Di Caprio, Mark Ruffalo, Michelle Williams...
Année de sortie : 2010

Musiques du film : 
Mélodie - 7/10
Rythme - 5/10
Technique - 7/10
Rapport au sujet - 5/10

Note globale : 6/10

Au large des côtes du Massachusetts, se trouve une île perdue nommée "Shutter Island". Cette île renferme en réalité un hôpital psychiatrique tenus secret et hautement sécurisé pour fou dangereux. L'inspecteur Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule ont été appelés, car l'une des patientes : Rachel Solando, manque à l'appel. Comment a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée à clé de l'extérieur ? de maigres indices et l'étrange attitude des autorités et personnels du site vont donner du fil à retordre au deux Marshall. 

Alors pourquoi une supervision de la musique, une absence de bande-originale, mais au contraire plusieurs musiques misent bout à bout "en rapport" enfin supposées en adéquation avec l'histoire et les péripéties de ce tout dernier produit, certes efficace, offert par Monsieur Scorcese ?
Pour la simple et bonne raisons, et on le retrouvera sans doute dans d'autres films car cette méthode n'est pas rare, le réalisateur n'a pas voulu d'une musique composée tout du long, avec un pavé de partitions originales dédiés exprès au film, non. Scorsese à voulu plusieurs musiques "phares" du XXème siècle qui représentaient bien le récit imaginé par Dennis Lehane (Mystic River, Gone baby gone). Terrain glissant ? ou coup de poker ?...telle est la question.

C'est Robbie Robertson, membre et principal compositeur du groupe "The Band", qui fut appelé par Scorsese pour superviser la partie musicale de Shutter Island. faut dire que les deux hommes se connaissent depuis longtemps. Le réalisateur à mis en scène "The Last Waltz". Autrement dit, le concert d'adieu du groupe en 1978 dans lequel on retrouve : Bob Dylan et Paul Butterfield.

Scorsese à donc gardé confiance durant toutes ces années en Robertson ? c'était un risque à prendre..car outre la collaboration du compositeur allemand Max Richter avec l'unique titre "On the nature of Daylight" qui nous plonge à force, dans une profonde léthargie, (en effet la petite formation violon/violoncelle style "musique de chambre", offre une précieuse mélodie qui aide facilement le spectateur à rentrer dans le film, mais Oh combien ! redondante.) Le réalisateur et son acolyte de musicien ont mis en boîte du : Marcel Duchamps (oui oui ! également musicien à ses heures) un zeste de Gustav Malher, un peu de Morton Felfmand, Brian Eno..
Bref un bric à brac qui "pourrait être bien, pourquoi pas ?" avec l'action et l'histoire du film. Il n'en ai rien. Si le début est aguicheur, et les quelques scènes tristes et silencieuses où Léo est livré à lui-même sont agréablement misent en musique. Pour le reste c'est ce qu'on peut appeler des "notes en conserve".
En conclusion, please Martin : concentre toi sur la mise en scène, et laisse la musique aux grands.

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